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vendredi 25 novembre 2016

Education et Intelligence.


Le système éducatif est arrivé à son apogée. On nous rebat les oreilles avec le chiffre d’accès au bac, ils n’ont jamais été aussi bons.
L’élite, celle qui accède à l’enseignement supérieur n’est toujours pas représentative de la population. Cette classe supérieurement éduquée représente l’establishment, le pouvoir en place de droite comme de gauche. Que voit-on maintenant? Les Anglais votent le Brexit, les Américains votent Trump. Les médias, l’élite donc, s’insurgent contre ces votes contraires à la pensée de ses meilleurs sujets, les plus instruits. Que cela nous dit-il ? Pour ma part c’est simple l’élite n’a pas le monopole de l’intelligence. Les gens qui ont voté contre le pouvoir installé, sont plus intelligents certainement; ils comprennent que pour eux il est temps d’agir autrement. La mondialisation, le libre-échange ne leur ont apporté que des déconvenues : chômage, précarité de l’emploi, pauvreté. Nos élites, elles, continuent à nous rabâcher qu’il faut continuer dans cette voie sinon c’est la fin. Est-ce une preuve d’intelligence? Clairement non !
Donc pourquoi ne pas poser le problème d’une autre façon ; les éduqués ne seraient pas les plus intelligents mais les plus malléables à notre système éducatif. Bien sûr ils ne sont pas bêtes mais ils sont obéissants, lisses et disciplinés afin de rentrer dans le moule pour parvenir au sommet. Et là, la démocratie en prend un sacré coup, car si on est contre cette élite on ne peut même pas se faire entendre. Au référendum de 2005, sur la constitution européenne, les Français votent contre mais l’élite remet le scrutin en cause et biaise pour inverser l’opinion. A cette époque déjà les classes les moins éduquées avaient compris qu’il fallait oublier cette globalisation et ce marché unique. Moins éduquée mais plus intelligente que cette classe supérieure qui ne veut que sauver ses acquis et impose une oligarchie. En Angleterre la droite a accepté et acté le Brexit, c’est un geste démocratique important, même s’il y a eu des contestations, le peuple est resté souverain. On parle souvent de populisme pour abaisser ces gens qui votent contre mais il faudra comprendre que c’est le pouvoir du peuple qui fait une démocratie.
Ce système éducatif a montré ses limites surtout à notre époque où le savoir est accessible à tous.        « we don't need no education » déclamaient les Pink Floyd en 1979, nous n’avons pas besoin de gavage de cerveaux mais besoin d’ouverture d’esprit, besoin de libre pensée. Si j’étais subversif, ça m’arrive de plus en plus d’ailleurs, je dirais que l’éducation nationale forme des moutons des suiveurs, elle ne veut d’ailleurs pas en laisser sur le bord de la route car ceux-là ne sont pas contrôlables.
Trump a été élu pas une majorité de blancs d’éducation inférieure (les semi-éduqués), ces derniers qui représentent la classe moyenne, expriment un ras le bol de cette société d’économie mondiale qui les propulse dans la misère. De l’autre côté la classe d’éducation supérieure vote pour l’establishment représentée par Clinton. 370 économistes et experts américains ont appelé à ne pas voter Trump, ce sont les plus éduqués, ils ne voient pas que leur pays va de plus en plus mal, ils se moquent des gens laissés sur le bas côté de la route et ne pensent même pas que cette situation n'a plus d'avenir. Sont-ils plus intelligents à se cacher les réalités ? Je ne pense pas.
Bien sûr j'aurais préféré Sanders, mais je suis contre cette classe établie qui ne crie au loup que pour sauver ses avantages.
Peut-il exister une démocratie mondiale ? Pour qu’il y ait démocratie il faut une entité délimitée afin que chacun se sente appartenir à un même peuple. Nous sommes menés par les grands groupes et les finances internationales, les décisions appartiennent à ces derniers.

Alors quid de la démocratie ?

mercredi 2 mars 2016

Défaut d'intelligence

Le grand Journal sur Canal Plus Lundi 22 février, je regarde Juliette Meadel (vous connaissez ? Moi pas) elle est Secrétaire d’état aux victimes. Mais peu importe ce qu’elle fait c’est ce qu’elle dit qui m’intéresse.
Bon déjà Maïtena sur Canal ce n’est pas forcément ma tasse de thé elle draine la bien pensance, le politiquement correct à longueur d’émission. Elle ne sait pas que Canal était exactement le contraire de ce qu’elle fait mais bon j’en ai déjà parlé et je ne veux pas en faire une fixation.
Ce qui m’intéresse là c’est d’entendre le discours de Meadel, elle est jeune douée peut être mais quand on l’écoute on a tellement l’impression d’avoir entendu ce genre de discours depuis des années que ça en devient dérangeant. Le but est de ne pas répondre directement à la question en se lançant dans des explications vaseuses. C’est un jeu entre l’interviewer et l’interviewé. Comment peut-on prendre les gens pour des idiots en débitant un discours lissé, en évitant de répondre, en snobant les téléspectateurs.
Je me dis à chaque fois « tiens un nouveau ça va changer ! » Mais ils sont pire que les anciens, on pourrait se dire les vieux ils ont pris un mauvais pli ; Là elle débarque et nous sert la même soupe qu’il y a trente ans. Je dis que c’est un manque d’intelligence que d’avoir cette suffisance; c’est ne pas faire cas des gens qui écoutent. Pour sa défense on sait que les médias et les politiques vivent dans leur petit monde et peu importe ce qu’en pense le gars qui est devant son écran mais quand même. Ces gens vont à la même école, on leur apprend à répondre ou à éluder les questions de façon à ne rien dire qui pourrait être mal interprété.
 Il faut renouveler le personnel politique, prendre des gens de la base ceux qui ont travaillé, trimé, qui connaissent la vie en fait. Bon on les briffe pour qu’ils soient audibles mais juste la respiration et les pauses dans le discours, surtout pas faire venir un communicant, qui en ferait un plat insipide. Il faut des gens qui aient des tripes que cela vienne du ventre. Comment en est-on arrivé là ? De gaule du haut de ses deux mètres ne toisait pas le peuple comme ça et pourtant il faisait avancer les choses même s’il fallait le bousculer, le dépoussiérer il n’avait pas la langue de bois et ne profitait pas du système.
Là, non on bavasse sans faire évoluer les choses bon il y en a bien deux ou trois d’intéressant mais ils sont vite coupés au montage ou à la question. Les politiques se sont adaptés aux médias l’important ce n’est pas le fond mais la petite phrase que sera reprise en boucle. Alors on n’avance plus on reste sur ses positions de peur de se faire juger. La France est statique du fait de ses acteurs politiques.